L'Hôtel Du Désert Ep 02 : Alice
L'hôtel du désert
Ep 02 : Alice
Brice ne savait plus quoi faire. Il se retrouvait bloqué, comme piégé au milieu du désert. Autour de lui un hôtel sorti de nulle part qui ressemblait plus, de nuit surtout, à un bâtiment fantôme et en plein jour à une ruine. Devant, un parking et une pompe à essence qui ne semblait pas fonctionner, sur le côté du parking un autre bâtiment indéfinissable, une sorte dentrepôt sur le point de s'effondrer, et sans cet écriteau '' Garage - Atelier '' il aurait été difficile d'en définir l'usage rien qu'à voir son aspect extérieur. À l'intérieur c'était pire !
Brice faisait le tour du parking l'air désuvré, il shootait dans les cailloux pour se calmer les nerfs. Il finissait par revenir à l'hôtel.
La patronne de l'hôtel, Cathy, le voyait arriver.
Alors mauvaises nouvelles ?
Je ne sais pas Johnny n'a pas encore terminé son diagnostique !
Vous pouvez rester aussi longtemps que vous voulez, vous serez tranquille, il ne passe pas grand monde ici.
Johnny arrivait pour le déjeuner, ils n'étaient pas bien compliqués dans cet hôtel, tout le monde déjeunait dans la salle du bar et Brice se joignait aux autres.
Il y avait donc Cathy, la mère
Alice, la fille et Johnny, le fils. Brice regardait Johnny et Alice.
Et ils sont frère et sur ces deux là ! Se disait Brice
Vous vivez à trois ici. Demandait Brice.
Maintenant oui, mon mari est parti faire des achats urgents à la ville.
Il ne devrait donc plus tarder à revenir. Rajoutait Brice .
Pas sûr, il n'y a que cinq ans qu'il est parti
Alice et Johnny rigolaient en entendant cela.
Bah ! S'il n'a plus d'argent il peut revenir dès demain ! Rajoutait Johnny.
Ne parle pas de malheur ! Concluait Alice.
Bon je me remets sur votre voiture et je vous dis exactement de quoi il en retourne avant ce soir ! Ça marche ? Demandait Johnny à l'intention de Brice.
Brice faisait oui de la tête, de toutes façons il n'avait pas d'autre choix. Après le dîner il passait le reste de la journée devant une bière à regarder la télé. Johnny venait le voir en fin d'après midi, il s'installait à sa table.
Bon ! Je ne vous cacherai pas qu'il y a de la casse
Il expliquait à Brice la situation, lui faisait un devis rapide autant que sommaire. Mais Johnny avait l'air honnête, excepté peut être pour ce qui de la relation avec sa sur, Brice lui faisait confiance et lui demandait donc de réparer.
Je n'aurai pas les pièces avant au moins deux semaines, ça ira ?
Pas trop le choix je pense ! Lui répondait Brice.
Johnny payait un verre à Brice, comme pour s'excuser de la mauvaise nouvelle. Puis ils discutaient longuement jusqu'à l'heure du souper !
Brice faisait quelques pas sur le parking après le repas. Rien ne le pressait en fait, personne ne l'attendait et s'il était pressé c'était parce que
C'est vrai, il se disait que en fait il n'avait aucune raison d'être pressé. Johnny venait le retrouver, il avait apporté une bière.
Ils faisaient connaissance, ils avaient le même âge et si Brice semblait un grand voyageur qui traversait un continent seul au volant de sa voiture, Johnny lui, n'avait jamais quitté ce coin ou il était né. Gamin, il avait bien vécu quelques années dans une petite ville mais n'en gardait pratiquement aucun souvenir.
Jadis il y avait une ville ici. Oh pas une grande, disons plutôt un grand village. La mine avait créé beaucoup d'emplois mais depuis sa fermeture peu de personnes étaient restés. Tous ceux qui avaient pu partir avaient disparus pour ne plus jamais revenir. La ville n'avait alors pas tardé à disparaître sous la poussière, le sable et le vent.
Johnny lui racontait, il l'invitait à visiter ce qu'il restait des maisons. Quelques ruines qui tenaient encore debout par miracle et en attendant l'arrivée des pièces mécaniques les deux jeunes hommes devenaient amis, l'un se transformant en guide et l'autre en touriste.
Les jours passaient, Johnny était par moments sollicité par les quelques habitants restant. Il savait tout réparer paraît-il. Alice aussi aimait la compagnie de Brice. Il faut bien comprendre qu'il y avait peu de passage ici et une nouvelle tête était toujours la bienvenue.
Quand son frère n'était pas là, elle s'approchait de Brice. Il avait l'impression que quand Johnny approchait elle s'éloignait. C'était un peu normal vu le type de relation qu'ils avaient ensemble.
Brice l'avait rapidement remarqué, Johnny ne dormait pas dans l'hôtel, il préférait son atelier, c'est vrai qu'il s'était installé un nid douillet et souvent, le soir, depuis sa chambre Brice pouvait voir la silhouette d'Alice qui se glissait dans l'atelier ou dormait son frère.
Les jours passaient, lentement, on ne voyait pas venir les pièces mécaniques et la voiture de Brice se couvrait de poussière et de toiles d'araignées.
Les trois jeunes gens, s'organisaient alors comme ils pouvaient, Alice préparait des panier repas et tous les trois se faisaient un pique-nique à l'autre bout du village, à quelques kilomètres de là, histoire de changer d'air.
Allongés sur une couvertures Brice regardait les deux amoureux. Ils ne se cachaient pas vraiment. Johnny, lui aussi confortablement installé profitait de la fraîcheur à l'hombre d'un arbre. Alice s'était blottie contre lui, sa tête posée sur son ventre, Johnny lui caressait tendrement la joue avec son pouce.
Quand il se levait pour faire quelques pas, Alice s'approchait alors de Brice. Johnny disparaissait un moment puis quand il revenait Alice s'était alors blottie contre Brice. Johnny ne se formalisait pas, il ne montrait même pas la moindre mauvaise humeur, pas le moindre agacement. Ils continuaient à discuter.
Johnny demandait souvent à Brice de lui raconter comment c'était la mer. Brice venait de la côte Est et, s'il y parvenait, il se rendrait sur la côte Ouest.
Un soir, Brice n'arrivait pas à dormir, il descendait de sa chambre et faisait quelques tours du parking. Brice se surprenait à voir que ce soir là le néon de l'enseigne fonctionnait normalement, il ne clignotait plus.
Quelquefois il marche normalement, enfin je veux dire comme il devrait. C'était la voix d'Alice.
Brice sursautait, il ne l'avait pas vu entendu approcher.
Tu m'as fait peur !
Je n'ai pourtant rien d'effrayant.
C'est en discutant qu'ils marchaient et avançaient un peu dans le désert. La température avait brutalement baissé et ils ne traînaient pas bien longtemps.
Ton frère n'est pas là ?
Un voisin lui a demandé de passer.
Il y a quelque chose à réparer ?
Ou quelques bouteilles à vider !
Arrivés devant l'entrée de l'hôtel, ils s'arrêtaient. Ils étaient face à face. Aucun d'entre eux ne semblait pressé à rentrer se coucher. Brice regardait Alice dans les yeux, depuis plus de deux semaines qu'il était coincé au milieu de ce désert il commençait à se sentir seul.
Alice souriait à Brice, elle n'avait jamais quitté ce coin perdu et lui, il avait, il semblait avoir traversé le monde.
Imperceptiblement ils se rapprochaient, leurs mains se frôlaient. Brice baissait lentement son visage vers celui d'Alice, comme pour mieux entendre ce qu'elle disait mais elle ne disait rien. Les visages se n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Le bout du nez de Brice frôlait le bout du nez d'Alice qui ne tentait pas de se dégager. Puis c'étaient les lèvres qui se touchaient. Brice prenait alors Alice dans ses bras.
Dans la chambre, avec des gestes lents il lui ouvrait son corsage, glissait une mains sur sa poitrine qui réagissait à ce contact et devenait plus ferme.
Alice prenait son compagnon dans ses bras se serrait fort contre lui. Brice refermait ses bras sur elle et l'embrassait tendrement dans le cou, sur l'épaule avant de l'embrasser avec passion sur la bouche. Elle glissait ses mains sous la chemise de Brice, le caressait et le tirait contre elle, ses seins s'écrasaient sur la poitrine de Brice.
Ils se retrouvaient tous les deux torse nue, Brice sentais la chaleur et la douceur de la peau d'Alice, il glissait ses mains sous son pantalon, sur ses fesses, entre ses fesses, sous ses fesses. Alice lui simplifiait le travail en ouvrant son pantalon qui tombait à moitié sur ses genoux. Brice se penchait sur elle et glissait ses mains entre ses cuisses. Elle lui ouvrait le pantalon.
C'est entièrement nus qu'ils se laissaient tomber sur le lit. Brice sur le dos, Alice allongée sur lui le couvrait de baisers. Les corps se frôlaient puis se caressaient l'un l'autre avec force. La chaleur de la peau de l'autre devenait brûlante. Alice embrassait Brice sur le torse, le ventre, descendait jusqu'au nombril puis continuait vers son sexe.
Brice bandait, il était surpris de l'expertise dont faisait preuve Alice. '' C'est avec son frère qu'elle avait appris tout ça ? ''. Il lui caressait les cheveux pendant qu'elle lui suçait la queue, la prenant entièrement dans la bouche, jusqu'au fond de sa gorge.
Au bout d'un long moment, Brice ne voulant pas jouir si vite, relevait Alice l'embrassait avec passion, l'image de Johnny avait totalement disparu de son esprit. Il la retournait sur le dos et à son tour, avec sa bouche, avec ses lèvres il caressait tout le corps d'Alice. Elle gémissait de plaisir et tremblait tout en caressant à son tour les cheveux de Brice.
Longuement mais avec une extrême douceur il s'attardait sur la poitrine d'Alice, c'était pour son plaisir personnel mais aussi pour celui de la jeune femme. Avec le bout de son nez il la chatouillait pendant que ses lèvres l'embrassaient. Il s'attardait très longuement entre ses cuisses, le visage écrasé contre le corps d'Alice, il glissait sa langue partout ou elle pouvait aller.
Alice écartait les jambes, et gémissait de plus en plus fort. Elle guidait Brice avec ses deux mains, de temps en temps il relevait la tête comme pour reprendre son souffle et replongeait.
Brice remontait son visage vers le visage d'Alice. Ils se prenaient dans les bras l'un de l'autre. '' Prend moi, maintenant ! ''.
Brice s'allongeait sur le corps d'Alice en prenant le plus grand soin de ne pas l'écraser de son poids et doucement, il enfonçait sa queue dans le ventre de sa compagne. Elle le guidait, elle ne résistait pas, elle l'encourageait en gémissant et refermait ses cuisses dans le dos de Brice.
Il commençait alors un mouvement de va et vient, son ventre caressait la vulve d'Alice à chaque mouvement. Elle refermait plus fort ses cuisses et tirait Brice vers elle.
Les deux corps étaient mélangés, les bras se mélangeaient à leur tour. Les deux amants roulaient l'un sur l'autre. Alice se retrouvait sur le dessus, elle chevauchait Brice, ses genoux repliés faisaient ressort et c'est elle qui imprimait le mouvement. Elle se relevait, le sexe de Brice ressortait, elle se laissait retomber il s'enfonçait bien à fond.
Elle se penchait en avant, ses seins chatouillaient la poitrine de Brice qui réagissait rapidement. Ses baisers devenaient plus fous et de violents coups de bassin lui échappaient.
Alice poussait un cri à chacun de ses coups, Brice râlait de plaisir.
Ce n'étaient plus de simple caresses, c'était devenu de véritables convulsions. Les dents laisseraient des traces, les ongles aussi. Les gestes n'étaient plus contrôlés, même les caresses, même les baisers devenaient violents.
Les deux amants râlaient de plaisir ensemble, au même moment. Quelques cris, quelques derniers cris de plaisir puis les deux corps s'immobilisaient.
Alice s'effondrait sur Brice, plus personne ne bougeait. Seuls les respirations restaient fortes pendant un long moment, puis se calmaient. Les baisers redevenaient tendres et doux, les caresses aussi. Chacun, tremblant, semblait ne plus oser toucher son partenaire.
Ils se regardaient dans les yeux de l'autre puis avec lenteur, se séparaient. Reprenaient le temps de retrouver le calme, allongé l'un à côté de l'autre. Alice, le visage posé sur le ventre de Brice ne bougeait plus, sons souffle était calme, elle s'était endormi.
C'est avec douceur que Brice lui caressait le visage, il comprenait qu'elle dormait et prenait soin de ne pas la réveiller. Il s'endormait à son tour
Le lendemain, Alice se réveillait en premier. Quand Brice ouvrait les yeux il la voyait elle était nue, et s'étirait devant la fenêtre. Dans la lumière déjà violente du désert elle était belle.
Brice ne cherchait pas à comprendre. Il savait qu'elle avait son frère pour amant. Il n'imaginait pas un instant qu'il aurait une place auprès d'elle.
Sous la douche ils se faisaient encore un câlin, puis Alice entraînait Brice pour le petit déjeuner.
Johnny apparaissait en fin de matinée, il avait mauvaise mine, il avait l'air fatigué le pauvre. Brice choisissait bien sûr la discrétion et ne laissait rien paraître de ce qui s'était passé dans la nuit. Johnny s'installait à la table de Brice.
On dirait que tu as mal dormi. Lui demandait Brice.
Beuh ! Non !
Tu m'as l'air fatigué ?
Beuh ! Oui !
Qu'est-ce qui va pas ?
Beuuuuuuh ! Burp ! Gueule de bois. On a picolé comme des malades. Tu aurais du venir avec moi au lieu de passer la soirée tout seul dans ton coin !
Ouai ! Sans doute ! La prochaine fois !
Alice revenait à la table, Brice la regardait et lui souriait. Ils prenaient alors leur petit déjeuner ensemble. Johnny n'essayait même plus d'ouvrir les yeux.
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@CharlyChast
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